Écrire pour le web s’apprend si tu rêves d’un article positionné dans le top du classement de Google !

Alors regardons ensemble de plus près les points importants à ne pas négliger pour flatter ses algorithmes et rédiger des contenus éditoriaux optimisés…

 

Bonjour à toi lecteur qui me suit depuis le début du challenge, et bienvenue si tu débarques pour la première fois sur cet article « Comment écrire pour le web… Et plaire à Google ?! » !

Je suis Mélissa, webmarketeuse et blogueuse en référencement ! Sur ce blog, je partage avec toi les meilleures techniques SEO que je déniche sur la toile en vue d’augmenter la visibilité et la notoriété de ton site WordPress.

Les premiers articles sont destinés à « Mon défi personnel : 3 mois pour améliorer son référencement ». Si tu n’as pas consulté l’article de présentation du défi, je t’invite à le faire dès maintenant pour partir immédiatement sur de bonnes bases avec ton blog !

Dans l’article précédent, nous avons vu comment créer un article de qualité qui captive, engage et converti ton audience. Désormais, nous verrons comment écrire pour le web en optimisant techniquement ton article (on parle d’article SEO friendly). Pas besoin de compétences spécifiques, même les débuts peuvent le faire. Il n’y a qu’à suivre les étapes pas à pas !

Commençons maintenant 🙂 …

(Parce qu’un article bien référencé, commence avant tout par un blog bien référencé, note que certaines étapes ont déjà été expliquées dans l’article Comment bien référencer son site WordPress dès le départ. Si tu as déjà appliqué les recommandations, passe à l’action suivante).

 

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Écrire pour le web et plaire à Google

 

Sommaire

1.    Sécurise ton site et mets en place le https://

Tu le sais, il ne suffit pas de rédiger des contenus éditoriaux pour bien référencer ton blog. Il faut optimiser l’écosystème dans son ensemble.

La première chose à faire est de passer son site en https://. Cela fera apparaître un petit cadenas à côté de l’URL de ton site pour indiquer aux visiteurs que ton site est sécurisé.

Sécuriser son site

 

Si tu es chez OVH, voici les étapes à effectuer (si tu as un hébergeur différent, cherche sur Google la procédure ou envoie-leur un mail afin de connaître la procédure à suivre) :

  • Dans un premier temps, active le certificat sur la plateforme de ton hébergeur :
  • Puis, après avoir été dans ton tableau de bord WordPress -> Réglages, ajoute le « s » dans l’URL. Une fois que tu as rajouté le « s », n’oublie pas d’enregistrer.

 

2.    Vérifie la configuration des permaliens

Puisqu’écrire pour le web signifie « se positionner sur de mots-clés », alors assure-toi de la bonne configuration des permaliens. L’URL de ton article doit intégrer le nom de ce-dernier. Voici la procédure à suivre : Tableau de bord WordPress -> Réglages -> Permaliens -> Choisir « Titre de la publication ».

 

3.    Écrire pour le web, ou comment se positionner sur des requêtes-cibles 

Écrire pour le web, c’est aussi choisir les bons mots-clés (principal et secondaires). Tu ne les choisiras donc pas au hasard. Tu as certainement déjà entendu parlé de l’outil de planification des mots-clés de Google ! Aujourd’hui, l’interface a un peu changé, et il n’est plus possible de faire d’analyse sans avoir fait au moins une petite campagne.

Donc pour ceux qui démarrent leur blog, investissez 5 à 10 € sur Google Ad et cela vous débloquera l’analyse de mots-clés par la suite ;-). C’est un petit investissement pour la quantité d’informations auxquelles tu auras accès.

 

Remarque importante :

la somme que tu indiques est une somme maximale journalière. Les enchères pourront fluctuer chaque jour jusqu’à la somme que tu as indiqué (ici 5 à 10 €). N’oublie donc pas de mettre la campagne en pause une fois qu’elle aura été validée par Google. Sinon, ta publicité sera affichée chaque jour et tu seras facturé à la fin du mois pour tous les jours où ta campagne aura été publiée. Et voici un imprime-écran du bouton que tu devras cocher pour mettre ta campagne en pause :

Mettre en pause une campagne Google Ads

 

D’autres part, il est intéressant de te positionner sur des mots-clés similaires ou des synonymes. Pour ce faire, n’hésite pas à sélectionner plusieurs mots-clés et à les disséminer dans ton texte, pour montrer à Google la cohérence et la pertinence de ton contenu.

 

4.    Écrire pour le web, c’est aussi penser vocal

Les assistants vocaux sont de plus en plus utilisés, notamment avec les smartphones. La France est à la traîne, mais cela pourrait changer. Aux USA par exemple, de nombreuses personnes utilisent Siri pour faire leurs recherches. Écrire pour le web prend donc en compte la façon dont les internautes pourraient s’exprimer oralement.

Les assistants vocaux sont essentiellement utilisés par les possesseurs de smartphone à 39 %, suivis pas des utilisateurs d’ordinateurs. Ils sont également de plus en plus intelligents pour répondre aux requêtes des internautes. Je t’invite à consulter les sources en bas de page.

 

Assistants vocaux et culture G
Source : Statista

Aussi, une fois avoir trouvé le sujet et les mots-clés de ton contenu, et avant de rédiger, interroges-toi : quelles sont les questions les plus souvent posées par ta cible, et quelle est la manière dont elles sont posées ?

Cinq outils peuvent grandement t’aider : Answer the public, le People also Ask de Google et les recherches similaires qu’il propose, les barres déroulantes des champs de recherche sur Google et Youtube. À nouveau, tu peux te référer à l’article Comment bien référencer son site wordpress dès le départ si tu veux plus d’infos sur leur fonctionnement.

 

Quel est l’avantage d’intégrer le vocal dans sa stratégie SEO ?

Eh bien, l’objectif sera de te positionner parmi les meilleurs contenus répondant à une requête, et ce, tel que la demande a été faite par l’internaute. Or, on ne parle pas toujours comme on écrit.

Par exemple, si la question la plus souvent posée par ta cible est « le chaï tea latte c’est quoi », alors il est tout à fait pertinent d’adopter cette question comme titre. Toutefois, assure-toi que la formulation de la requête soit un minimum française si tu ne veux pas perdre en crédibilité, et que ton audience pense que tu ne rédiges pas des articles de qualité. La syntaxe et le style ont quand même leur importance aux yeux des lecteurs.

 

5.    Une URL et des titres d’articles composés du mot-clé principal

Il est important de te positionner sur un (ou plusieurs) mot-clé. Pour que Google reconnaisse la requête principale, il est important qu’elle apparaisse dans l’URL de ton article (C’est déjà le cas si tu as bien configuré tes permaliens, voir ci-dessus « 2. Vérifie la configuration des permaliens »), et dans le titre principal à minima.

Au-delà du mot-clé dans le titre principal, tu pourras également prendre en compte l’arrivée du « SEO vocal ». Je t’ai mis un exemple un peu plus haut, dans la partie « 4. Penser vocal ».

De même, tes titres devront être courts, attrayants et explicites.

Les titres sont le point d’entrée vers tes articles. Ils doivent donc donner envie de cliquer ! Et être assez clairs pour que les internautes pressés puissent scanner rapidement ton contenu et en tirer les informations les plus pertinentes même s’ils ne lisent pas tout.

 

6.    Écrire pour le web, c’est aussi soigner sa méta-description 

C’est elle qui présentera brièvement ton article sur la page de résultats de Google. Alors sois sûr de ne pas laisser partir les lecteurs qui voient sa description.

Une bonne méta-description comporte 4 éléments indispensables :

  • Ton mot-clé principal
  • Une explication claire et concise du contenu de l’article, ou idéalement une promesse de ce que peut apporter le contenu à ton lecteur
  • Un appel à l’action : ex. « En savoir + -> », « cliques ici », « clique ici dès maintenant », etc…
  • S’inspire du copywriting et utilise au moins un « mot qui rapporte »

Rédiger une méta-description

 

7.    Organise et segmente ton contenu à l’aide des balises Hn

Lorsque tu rédigeras ton article, organise ton contenu. Cela fluidifie la lecture et aère le texte. Ainsi, tu n’oublieras pas de sélectionner H2, H3, H4, etc… Dans l’éditeur de texte de WordPress.

Attention ! Tu n’utiliseras jamais la balise H1 qui est réservée au titre de ton texte. Dans l’article, tes titres principaux (aussi appelés de haut niveau) commenceront donc tous par H2.

Afin de ne pas laisser des erreurs, je te recommande de vérifier tes balises avant publication.

8.    Liens internes et liens externes

Évidemment, un article optimisé pour Google est un article qui entre dans une stratégie globale de content marketing. La rédaction de contenus éditoriaux doit avoir comme priorité d’apporter de la valeur ajoutée à son lecteur. L’article recommande donc/ou fait référence à des sources fiables qu’il indique au moyen de liens qui pointent vers d’autres sites.

Si possible, ces sites auront une autorité plus importante que celle de ton blog. (n’en fait pas non plus une obssession). Pour vérifier l’autorité d’un site, tu peux t’inscrire sur Moz et bénéficier de la période d’essai (l’accès premium est très chère : 175 $ / mois, je crois).

Un article qui apporte de la valeur ajoutée, c’est un article dont la qualité est reconnue par d’autres. De ce fait, il convient également d’avoir des sites avec une autorité plus importante que la tienne qui pointent vers ton blog. Nous étudierons les différentes stratégies backlinks dans un prochain article.

9.    Optimise tes images

Il n’y a pas que les textes qui peuvent t’apporter de la visibilité. Les images aussi sont source de trafic qualifié. D’où l’importance de bien choisir ses visuels.

Je dirais que les visuels qui apportent le plus de valeur ajoutée sont les infographies. Aussi, je compte en intégrer dans mes prochains articles, quasi systématiquement si je le peux. N’ayant pas de compétence graphique particulière, j’utiliserais Canvas qui coûte aux alentours de 9 € / mois. Ceci me semble tout à fait raisonnable si je l’utilise régulièrement.

J’ai lu un article intéressant dernièrement (ne sachant plus où je l’ai lu, je ne pourrais malheureusement pas vous mettre la source), mais il semblerait que dans son souci d’apporter toujours plus de valeur aux lecteurs, Google pourrait ré-évaluer le « score » qu’il attribue aux visuels optimisés.

Aussi, les blogs utilisant beaucoup d’images libres de droit, susceptibles d’être utilisées par tous les blogs soit dit en passant, pourraient être pénalisés d’avoir sur-optimisés des images qui ne leur appartiennent pas réellement.

Les meilleures images sont donc celles qui ont été créées par l’auteur du blog, via un appareil photo ou un logiciel.

Vous savez désormais quoi faire : tester un logiciel de création de visuels de toute urgence ;-). Toutefois, si tu démarres ton blog, tu préfères peut-être te concentrer sur la création d’articles. Alors ne t’inquiète pas trop, car la pénalisation de l’optimisation des images libres de droit n’est encore que spéculation. Mais penses-y pour l’avenir.

10. Écrire pour le web, c’est… Facile avec Yoast SEO

Rédiger des contenus éditoriaux, c’est fastidieux. Yoast SEO peut t’aider dans la création de contenu SEO friendly. Télécharge le plugin, puis suis les indications qu’il te donne pour améliorer ton SEO.

Yoast est conçu pour que ton contenu plaise aux moteurs de recherche, donc même si tu effectues des modifications, relis ton texte pour t’assurer qu’il soit digeste pour le lecteur et qu’il ne soit pas truffé de mots-clés (du moins, ces-derniers doivent être un peu diversifiés).

N’oublie pas que la sur-optimisation est aussi pénalisée.

 

Conclusion

L’art d’écrire pour le web repose donc sur quelques règles, simples à appliquer, mais qui doivent être appliquées le plus rigoureusement possible si tu souhaites augmenter ton trafic, et avoir des articles SEO friendly. Rédiger des contenus éditoriaux n’est pas suffisant, et doit s’inscrire dans une stratégie de content marketing globale, en s’appuyant notamment sur la création d’un maillage efficace (liens internes et externes).

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Dis-moi en commentaire si cet article a été utile pour toi, ou s’il y a des passages que tu souhaites que j’éclaircisse. Tu peux également partager tes conseils et nous dire s’il y a une méthode qui a marché particulièrement pour toi.

(N.B. : tu peux laisser ton commentaire en toute sécurité. Tes coordonnées sont sécurisées. Seules les informations suivantes seront visibles par les internautes, si tu le souhaites : prénom, commentaire, et site internet).

 

Sources :

 

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  1. bonjour,
    as-tu un conseil à donner pour l’utilisation de google ads, une sorte de tuto à conseiller ? est-ce à faire pour chaque article avec le mot clé souhaité ?

    1. Bonjour Caroline ! Google Ads peut être utilisé pour deux choses : faire des campagnes payantes et rechercher des mots-clés. Concernant les campagnes, tu n’es pas obligé d’en faire pour chaque article (à moins que tu es un budget illimité, car cela va te revenir très cher). Je dirais que tu peux mettre en place des campagnes pour faire connaître ton blog, ou pour faire découvrir des articles « stars », des page de ventes, des évènements… qui pourraient t’aider à convertir ton audience en prospects (ils te laissent leurs coordonnées) ou clients (ils t’achètent un produit). Pour ce qui est du générateur de mots-clés, oui, je recommande de t’en servir avant la rédaction de chaque article pour être sûr de te positionner sur les requêtes-cibles et les sujets qui ont le plus de valeur pour tes lecteurs. Enfin, je peux tout à fait envisager de faire un tuto sur Google Ads à l’issue du défi. Merci pour cette suggestion 😉 .

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